Le frelon asiatique

Importé malencontreusement au début des années 2000 le frelon asiatique a déjà colonisé plus de la moitié de la France. Depuis 2014, l’ensemble du département est concerné par l’espèce. Il est classé comme véritable danger sanitaire pour la biodiversité et surtout la filière apicole, l’une des proies préférées du frelon étant l’abeille domestique, espèce pollinisatrice par excellence.

Comment agir ?

Le piégeage des reines

Le frelon asiatique n’ayant pas de prédateur naturel dans notre pays, la lutte contre cette espèce exotique invasive reste le piégeage et la destruction des nids.

Dès le mois de mars, selon les conditions météorologiques, les femelles de frelons asiatiques recherchent le nectar et le pollen de certaines fleurs pour créer les futurs nids. C’est le moment de commencer le piégeage car il permet de capturer un grand nombre de femelles fécondées (reines) capables de construire et développer des nids.

Le piégeage doit être pratiqué à proximité des nids de l’année précédente. Vous trouverez, dans le document en téléchargement, édité par la Mairie de Baden, une méthode de confection de piège, vous pouvez également en trouver dans le commerce.

Le repérage des nids

Afin de passer l’hiver, les jeunes reines fécondées se cachent dans un endroit abrité. Dès le mois de février, ces fondatrices vont construire un nid primaire. Ces nids sont petits (de la taille d’une orange) et se trouvent à moins de 3 mètres de haut, généralement à l’abri des intempéries : sous un toit, dans un cabanon, dans un garage…

La reine commence alors sa ponte : des ouvrières apparaissent peu à peu. Selon la position du nid, la colonie peut l’agrandir considérablement jusqu’à la fin de l’été, ou se déplacer là où elles pourront construire un nouveau nid, plus grand, un nid secondaire. Les haies et arbustres de votre jardin peuvent abriter ces nids, pensez à les contrôler.

Qu’il s’agisse d’un nid primaire ou secondaire, il est fortement déconseillé de le détruire vous-même. Des moyens tels que le tir au fusil, l’usage d’un jet d’eau, l’incinération, sont inutiles et dangereux. Ils vous exposeront à des piqures et ne détruiront pas les frelons. Surtout, ils disperseront la colonie qui ira s’établir ailleurs, multipliant le nombre de nids.

Vous avez repéré un nid chez vous ?

Si vous repérez un nid chez vous, ne vous en approchez pas et contactez un professionnel agréé qui procèdera à la destruction en toute sécurité. Si vous repérez un nid hors de chez vous, signalez-le en Mairie.

Aides financières

La mairie de Baden apporte un soutien financier à la destruction des nids sur le domaine privé.

Bénéficiaires de l’aide : particuliers, associations, agriculteurs et entreprises

Montant de l’aide : 75% du montant TTC de la facture de destruction d’un nid établie par un professionnel agréé.
Un barème des plafonds éligibles s’applique selon la hauteur des nids :

  • nid situé de 0 à ≤ 5 mètres = 75 € TTC
  • nid situé de 5 mètres à ≤ 10 mètres = 95 € TTC
  • nid situé de 10 mètres à ≤ 20 mètres = 120 € TTC
  • nid situé à plus 20 mètres = 180 € TTC
  • au-delà de 15 mètres avec l’utilisation d’une nacelle = 400 € TTC

Période d’éligibilité de destruction des nids : du 1er mai au 30 novembre 2024
Date limite d’instruction des dossiers de versement des aides : 21 janvier 2025

La chenille processionnaire

Comment agir ?

Chaque année, la FDGDON 56 propose une lutte collective contre ces chenilles, par pulvérisation à partir du sol (micro-tracteur et canon nébulisateur). Il s’agit d’un traitement biologique utilisant une solution de Bacille de Thuringe, sans danger pour l’homme, les animaux et l’environnement.

Les Mairies enregistrent les demandes et les transmettent à la FDGDON 56 qui organise par la suite les interventions sur le terrain avec un prestataire.

  • Chenilles du chêne : les inscriptions sont à faire en Février-Mars pour un traitement réalisé entre fin avril et début juin.
  • Chenilles du pin : les inscriptions sont à faire en Juillet-Août pour un traitement réalisé entre fin septembre et début décembre.

Les ragondins

Originaires d’Amérique du Nord et du Sud, ces rongeurs aquatiques très prolifiques (1 couple engendre 90 individus en 2 ans) sont classés, au Code de l’Environnement, espèces exotiques envahissantes.

Ils occasionnent des dégâts aux cultures et fragilisent nos ouvrages hydrauliques en creusant des terriers.

Mais ils sont surtout porteurs de la leptospirose, maladie véhiculée par leur urine et facilement transmissible à l’homme et aux animaux par un contact direct ou en ayant un contact avec les eaux souillées par ce rongeur.

Chaque année, une campagne de limitation des populations de ragondins est organisée sur le territoire de la commune en partenariat avec un réseau de piégeurs bénévoles encadrés techniquement et administrativement par la FDGDON 56. La lutte contre ces rongeurs consiste à disposer des cages pièges le long des cours d’eau permettant de capturer les animaux vivants et de relâcher les espèces non ciblées.

Renseignement en Mairie.

Les taupes

Ces petits mammifères ont la désagréable habitude de signaler leur présence par des taupinières qui génèrent des dégâts sur les activités agricoles et les espaces verts.

La FDGDON56 propose aux particuliers et aux agents communaux des sessions de formation aux techniques de piégeage sur une demie journée. Le but est d’acquérir les connaissances et la pratique pour pouvoir lutter de manière autonome.

Les dates et lieux des sessions sont déterminés en fonction des sollicitations.