Port Blanc

Port Blanc est le port de la commune, situé à 2 km à l’est du bourg, sur une pointe faisant face à l’Île-aux-Moines, distante de moins de 400 mètres. C’est naturellement le lieu d’embarquement immédiat pour cette île que l’on peut rallier tout au long de l’année (les passages sont assurés toutes les 30 minutes). En saison, des liaisons sont également assurées vers l’île d’Arz dans le Golfe ou encore Houat et Hoëdic en baie de Quiberon. On y embarque également pour un tour du Golfe, en mini-croisière…

Le goulet étroit qui sépare Port-Blanc de l’Île-aux-Moines offre un spectacle toujours renouvelé grâce au courant impétueux qui entre ou sort du Golfe au gré des marées. Le port est une escale réputée de la Semaine du golfe, manifestation maritime qui se déroule tous les deux ans et rassemble des centaines de voiliers traditionnels que l’on peut ici admirer au plus près.

La pointe du Blair

Face à l’entrée du Golfe, au débouché de la rivière d’Auray, la pointe du Blair aurait pu devenir, au début du XXème siècle, un grand port de commerce et d’industrie, le plus profond de tous les ports français de l’Atlantique. C’est le Comte Dillon (1834-1922), propriétaire de l’île de Berder à Larmor-Baden, qui voulut porter ce projet, profitant de fonds de plus de 10 mètres à basse mer dans le chenal naturel reliant le site à l’entrée du Golfe. Finalement, après de multiples obstacles, l’idée n’eut pas de suite.

De ce projet, subsiste aujourd’hui une jetée de 88 mètres à laquelle s’adosse un vaste terre-plein, ainsi qu’une grande bâtisse, récemment rénovée qui veille sur l’entrée de la rivière d’Auray. L’accès au site est règlementé par la traversée d’un lotissement privé dont l’accès est interdit aux véhicules. Mais un parking est aménagé en amont du lotissement. Depuis celui-ci, on gagne un sentier côtier qui longe l’anse de Baden, permet d’atteindre la pointe, puis de la contourner par la rivière d’Auray.

Les Sept-îles

L’appellation de ce site est une déformation du nom breton Seniz ou Seh-Iniz, qui désigne, précisément, un îlot rattaché à la terre. Il ne s’agit donc pas d’un archipel mais bel et bien d’une seule île à moins que l’on considère les rochers qui l’entourent comme étant des îlots satellites, ce qui justifierait son nom.

L’île est reliée au continent par un tombolo de sable, submergé à marée haute. On peut en faire le tour grâce au sentier côtier qui la ceinture et offre des points de vue remarquables sur le Golfe et son entrée entre Port-Navalo et Locmariaquer. Il est donc possible d’accéder à l’île à marée basse mais il faut veiller à la marée montante au risque, sinon, de se mouiller les pieds au retour.

La plage depuis laquelle on accède à l’île est protégée par une digue de pierre côté est. Elle communique avec l’anse de Baden par un chemin côtier qui permet de rejoindre à pied le bourg, en passant par des sites mégalithiques.